JOURNÉE LASALLIENNE DU LIVRE : Extrait du discours du président de la Philo, Monsieur Emmanuel ELIAZAIRE

 

Chers parents, chers camarades, chers postulantes et postulants à Bonjour Lecture, et ceux J'épelle et je conte, dames et messieurs les écrivains invités à la deuxième journée Lasallienne du Livre, dames et messieurs les professeurs, dames et messieurs les membres du comité de la coordination des activités parascolaires, dames et messieurs les membres de la direction, Monsieur l'invité d'honneur de la journée du livre,  Monsieur le Frère directeur, 

Il paraît un peu bizarre à certains et à moi-même, que j'aies à prendre la parole dans de circonstances pareilles, je veux dire, une activité qui se fait autour du livre, moi, qui ne suis pas un lecteur. Je ne veux pas être, l'âne du fameux texte les animaux malades de la peste de Jean De La Fontaine, puisqu'il faut parler net. Mon statut de président de la Promotion Phoenix du collège, m'oblige à discourir, moi, qui ne suis pas l'homme des discours. Mais les obligations qui me sont faites pour ce jour, m'ont appris que j'ai raté un train, celui de faire des découvertes extraordinaires, que certains horizons me sont inconnaissables, mais que d'autres y jouissent des bonheurs qu'ils tendent à partager, mais et on les a refusés...

Cela m'amène à me demander qui devait m'initier à la lecture, était-ce mon papa, ma maman ? Était-ce l'église vu que j'ai pu participer dans des activités depuis mon enfance ? Était-ce l'école ? J'ai tenté de jeter la responsabilité sur différents groupes, mais au final, à l'âge où je suis, je me suis rendu compte que je pouvais me réorienter, cela ne sous-entend que les groupes susmentionnés doivent ignorer l'initiation à la lecture. Quand un professeur, parle d'un livre, raconte une histoire, vous le trouvez dans un bain, que vous aimeriez partager, et quand vous prenez un livre pour avoir vous-même votre histoire avec le livre, vous êtes rongé par tous les maux, comme la fatigue, le sommeil, pour ne citer ceux-là, mais j'ai compris que c'est de la paresse qui nous a prise le-dessus. 

Dames et messieurs, je ne suis pas entrain de vous faire mon testament de non-lecteur, juste mes ressentiments. Pendant que j'ai surfé sur le net pour répondre à l'obligation que mon statut de président du S4 me confère, j'ai trouvé des choses à vous partager sur la lecture, et que, dès aujourd'hui, je vais tenter d'en bénéficier parce que je vais m'initier à la lecture...

Mesdames et messieurs, j'ai lu quelques parts, que la lecture à différents bienfaits, comme:

- divertir et procurer du plaisir

- améliorer la mémoire

- accroître la concentration

- donner de l'aisance à l'expression

- décupler les connaissances

- développe l'esprit d'analyse et de critiques

- diminue le stress et l'anxiété

- améliorer la qualité du sommeil

- aider à atteindre ses objectifs

Après avoir lu, j'ai vite compris que certains parcours ne sont possibles que grâce à la lecture, que l'épanouissement de la personne dépend aussi de celle-ci. Chacun de nous, devrait être un leitmotiv pour l'autre, parce qu'on a l'obligation de partager ce qu'on trouve juste, ce qui peut rendre heureux l'autre, ce qui peut aider l'autre à s'engager pour un meilleur lendemain de ce pays, notre Ayiti, qui est en lambeaux. Je tiens à vous dire que le livre peut nous aider à s'en sortir, car il éclaire, il solidarise, il renforce les liens communautaire, il nous permet de mieux partager notre vision des choses. La vie est un livre qui nous est ouvert, chaque page est une leçon, une suite favorable pour aller vers l'avant. 

Postulantes et postulants au deux concours liés à la lecture, je vous encourage à travailler durement chaque jour, à donner le mieux de vous même à chaque présentation, et pour ça, il faut s'adonner à des exercices de lecture à haute voix, à solliciter le support de certains. Chacun de vous a à viser l'excellence, en projetant un reflet d'espoir qui deviendra un repère pour les autres...

Mesdames et messieurs....