RÊVEURS MERDIQUES

juillet 16, 2024

Nous, les rêveurs merdiques

Il y a des routes que ceux possédant des machines n’ont pas pu tracer

Que d’autres avec leurs ongles ont fait, et ils n’ont pas de fin leurs sentiers

Dans leurs tracés, on ne peut compter les autres tracés, les innombrables débouchés

Tout ça n’est que le fruit d’une conviction, d’un idéal bien déterminé

Certains rêves sont pour certains de grandes folies, les projeter ne sont que rejet, et tout parait vain

Mais les putains de rêveurs comme nous, croyons, là où il y a une volonté, il y a un chemin

Oui, ça nous le croyons, quoiqu’on ne puisse compter les épines destinées à nous piquer

Nos rêves et nos espoirs sont nos roses, on ne va pas les haïr, pour avoir été piqué

Ceux qui vivent n’ont pas d’autres pouvoirs, d’autres magies que leur volonté

Ceux qui vivent n’ont pas d’autres magies, que leur folie qui leur permet de rêver et d’espérer à bonté

On ne peut compter nos projets déposés pour être soutenus

Qu’on voit réaliser et à l’écart on est maintenu

Juste parce que certains ont le pouvoir et le pouvoir de l’argent

Tandis que nous, n’avons que le pouvoir de la pensée et ça nous tient encore vivant

Il y a des idées qu’on a que les plus puissants jugent qu’ils devraient leurs appartenir

Ils sont prêts à tout pour nous les voler, tente de nous acheter ou même nous faire mourir

Souvent, ils jugent être là trop longtemps, pour n’avoir pas ça dans la tête, ces sots

Mais ils ignorent que le monde nous appartient nous putains de rêveurs qui rêvent trop

Quand on est petit, et a-t-on de puissant ennemi ça craint

Mais ce n’est pas une raison pour cesser de rêver grand, mais une en plus pour semer de bon grain

Refrain

Il y a des routes que ceux possédant des machines n’ont pas pu tracer

Que d’autres avec leurs ongles ont fait, et ils n’ont pas de fin leurs sentiers

Dans leurs tracés, on ne peut compter les autres tracés, les innombrables débouchés

Tout ça n’est que le fruit d’une conviction, d’un idéal bien déterminé

Quelques-uns s’étonnent que certains espoirs soient pour certains de grandes folies

Mais ne se rendent pas compte que ce n’est qu’à celles-ci qu’on soit en vie

Souvent on a l’impression de corder notre corde pendaison, juste pour avoir trop rêver, trop espérer

Nous nous empoisonnons avec nos sueurs étanchant nos soifs à longueur de journées

Nos rêves et nos espoirs rassasient notre faim, on n’a pas de nuit ni journée, mais ils nous tiennent vivant

Nos rêves et nos espoirs se nourrissent de notre chair, nos rêves et nos espoirs s’étanchent de notre sang

Souvent on n’a pas fait d’autres crimes que d’espérer et de rêver, que jouer jeu franc

Avec notre courage et notre détermination qui sont tous deux meurtris, mais passionnant

On dirait, il y a des rêves que d’autres jugent être trop grand pour leurs rêveurs

Des ouvrages qui sont trop impressionnant pour celui-ci comme auteur

On dirait, il y a des idéaux qui sont trop costaud

Pour habiter des corps chétifs, n’ayant que la peau et les os

Dirait-on que certains pensent que notre esprit soit grand pour nous habiter

Rappelons-leur que nous n’avons pas d’autres magies que l’idéal visé.

Si nos idées super géniales sont nos cordes cordées pour être pendus afin que d’autres se délivrent

Ne cessons pas de coder pour ne pas cesser de vivre

Ceux qui vivent n’ont pas d’autres pouvoirs, d’autres magies que leur volonté

Ceux qui vivent n’ont pas d’autres magies, que leur folie qui leur permet de rêver et d’espérer à bonté

Ceux qui vivent ce sont ceux qui restent debout, malgré leurs travaux puisent l’eau, le sang et la chair de leurs corps

Ceux qui vivent ce sont ceux qui impressionnent même après leur mort

Ceux qui vivent ce sont ces putains de rêveurs comme nous, qui croyons là où il y a une volonté, il y a un chemin

Ce sont ces putains de rêveurs qui croient, c’est d’aujourd’hui qu’il faut tenir la main du lendemain.